Alors que les détenus tentaient de s’évader de la prison civile des Gonaïves, le 7 novembre dernier, un autre drame se déroulait dans l’enceinte du centre carcéral. Les douze femmes qui y étaient incarcérées ont toutes été violées. La prisonnière responsable de la cellule pour femme qui avait, dans un premier temps, gardé le silence a finalement avoué avoir été, elle aussi, abusée.
Transférées samedi, à Saint-Marc toutes les victimes ont été prises en charge par les autorités sanitaires en collaboration avec les responsables de la Fondation « Zanmi Lasante ». Elles ont bénéficié d’un traitement prophylactique contre le VIH et la grossesse.
Cependant, elles n’ont reçu aucun appui psychologique. Un aspect pourtant fondamental pour éviter par exemple que les victimes souffrent de troubles post-traumatiques et de dépressions, selon Jeff Matherson Cadichon , Docteur en Psychologie Clinique,
Il juge par ailleurs, révoltant le viol de ces 12 femmes et appelle les autorités compétentes à sévir avec la dernière rigueur contre les auteurs de ces crimes.