L’haïtiano-américain a admis avoir contribué au complot visant à assassiner Jovenel Moise à son domicile, le 7 juillet 2021. Il fait partie des 11 accusés dans cette affaire, qui comprend d’anciens soldats et hommes d’affaires colombiens accusés d’avoir contribué à la fourniture de fonds et d’armes et d’avoir mené l’attaque.
Les hommes armés se seraient fait passer pour des agents de la DEA, même si la DEA a déclaré plus tard que Vincent et un autre Haïtien-Américain, James Solages, n’avaient pas agi au nom de l’agence. Vincent devrait être détenu dans une prison de Floride, a statué le tribunal.
Par ailleurs, Frederick Bergmann, un homme d’affaires de la région de Tampa aux Etats-Unis, devrait plaider coupable le même jour d’une accusation de contrebande de gilets pare-balles du sud de la Floride vers Haïti pour le compte des commandos colombiens ayant exécuté le plan d’assassinat de Jovenel Moïse, selon le Miami Herald.
Frederick Bergmann, qui possédait une entreprise d’exportation à Tampa qui expédiait des fournitures médicales vers Haïti, a coordonné l’expédition de gilets balistiques avec le pasteur Emmanuel Sanon dans les mois précédant l’assassinat du président haitien par les commandos colombiens.