La déportation massive des Haïtiens a démarré le dimanche 19 Septembre 2021 aux États-Unis, avec l’expulsion de 327 migrants à bord de 3 vols. Ce lundi 21 Septembre, 2 avions ont atterri à l’aéroport de Port-au-Prince transportant 128 compatriotes, alors qu’un autre vol était attendu dans l’après-midi.
Ils font partie des migrants interceptés sous un pont au Texas après avoir franchi la frontière au Mexique. Débarqués du Brésil et du Chili, ils ont marché pendant plusieurs mois et bravé tous les dangers pour regagner les Etats-Unis.
Le rapatriement des Haïtiens devrait s’accélérer à partir de ce mardi 21 Septembre 2021 avec 6 vols par jour à destination de Port-au-Prince et du Cap-Haitien, selon le coordonnateur de l’Office national de la Migration, Jean Négot Bonheur Delva
Les images des migrants entassés ont suscité des réactions aussi bien du coté des Républicains que des Démocrates.
La Représentante démocrate du Minnesota Ilhan Omar a dénoncé les méthodes employées par un garde- frontière américain à cheval pour attraper un migrant Haitien, qualifiées d’inhumaines et cruelles et de violations des droits humains.
Sous le feu des critiques face à l’arrivée de ce flux de migrants composés en grande partie d’Haïtiens, l’administration américaine a donc décidé d’appliquer une déportation massive incluant les mères et leurs enfants. Le gouvernement américain prévoit d’expulser par avion près de 15 000 migrants.
Le premier ministre Ariel exprime sa peine face à la situation des milliers d’immigrants haïtiens bloqués à la frontière mexicano-américaine. Ce drame migratoire touche la dignité de tous les haïtiens, s’alarme le chef du gouvernent qui dit avoir instruit les autorités concernées de faire une bonne évaluation de la situation afin de lui soumettre rapidement une proposition pour mieux accompagner les migrants déportés.
Le premier ministre Ariel Henry en appelle à l’unité afin d’améliorer les meilleurs conditions d’existence en Haïti et éviter que les Haïtiens continuent à fuir leur pays à la recherche d’un mieux-être sous d’autres cieux, le plus souvent au péril de leur vie.
