53 enlèvements ont été recensés pour le mois d’avril, contre 118 pour le mois de mai, soit une augmentation de 117%, et 155 pour le mois de juin, respectivement une augmentation de 192% et de 31%, indique le CARDH.
Dans ce bulletin, le centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme attire l’attention sur l’utilisation par les bandits des plaques du corps diplomatique ainsi qu’une voiture du BINUH pour commettre des enlèvements et d’autres actes criminels indiquant également que le personnel des missions diplomatiques et internationales est devenu aussi la cible des kidnappeurs.
Haïti, un « état de terreur », une responsabilité partagée, c’est en ces termes que le CARDH a conclu son bulletin estimant que la sécurité est un besoin immédiat de la population et une condition pour la tenue d’élections. L’organisme de défense de droits humains a mis l’accent aussi sur la nécessité de renforcer concrètement la police, d’intensifier la lutte contre la drogue, le blanchiment, de moraliser la vie politique et d’agir concrètement sur la pauvreté et la misère.